La Grande-Bretagne agit pour les animaux dans les cirques

Caroline Spelman, la secrétaire à l’Environnement en Grande-Bretagne vient non seulement de déclarer que “soumettre des éléphants, des tigres, des lions, des chameaux ou d’autres espèces exotiques à exécuter des numéros est contraire aux principes d’une Grande-Bretagne moderne” mais aussi de reconnaître que les déplacements sur des kilomètres et des kilomètres sont préjudiciables au bien-être des animaux.

Un texte législatif est actuellement en voie de finalisation afin d’interdire l’exploitation des animaux dans les cirques.  Il est une réponse, et un hasard de calendrier, suite à l’indignation crée par l’infiltration de ADI dans le cirque Bobby Roberts. Le sort de l’éléphante Anne, n’est malheureusement pas un cas isolé, comme en témoignent de nombreuses histoires à travers le monde.

Une consultation, organisée en mars 2010, par le Département Environnement, Nourriture et Affaire Rurale (DEFRA), révélait que 94,5% des 12900 personnes ayant répondus, étaient favorables à une abolition de l’exploitation des animaux dans les cirques.

En août 2007, le poète britannique Benjamin Zephaniah écrivait dans le Guardian “Cela fait 200 ans que le parlement a banni le commerce des esclaves. Il est temps que cette compassion s’étende aux autres êtres exploités“, il semble que son souhait commence à prendre forme,  de plus en plus de pays bannissant cette exploitation animale d’un autre temps, dont la Chine et la Grèce cette année.

Publié le: 
05/04/2011